Publié le : 13 mai 20225 mins de lecture

Les systèmes de protection incendie dans les immeubles recevant du public ont été placés de manière stratégique. Le but est de garantir réellement la sécurité de toutes les personnes présentes sur le site. Ainsi, plusieurs études ont lieu en amont dans les bureaux d’études avant l’installation des équipements. Cela évite de poser les matériels un peu partout sans pour autant avoir l’effet escompté. Cette mission doit être confiée à une maîtrise d’œuvre.

Qui peut devenir maîtrise d’œuvre incendie ?

Les textes sont inexistants pour déterminer avec précision les compétences minimales que devrait disposer un coordinateur ssi. Il veille à la conformité de l’installation au sein du site concerné. Ici, différentes phases doivent être suivies. Il doit passer par la phase de conception jusqu’à la phase de réception d’après les indications des normes NFS 61-931 et NFS 61-932. Entre les deux phases, il y a encore une phase importante qui sera axée sur la réalisation. Il sera présent auprès du chantier pour assurer la cohérence fonctionnelle des outils aménagés. Le métier dépend de la maitrise d’oeuvre incendie. Pour exercer le métier, il est préférable de détenir une attestation. Dans le cas contraire, la profession ne serait pas reconnue. La recommandation revêt cependant un caractère facultatif. La certification sera délivrée par un organisme d’utilité publique. Il peut ensuite rejoindre un cabinet spécialisé dans l’ingénierie de risques et sécurité ou travailler à son compte. Il est à signaler que les organes de contrôle ne peuvent pas effectuer la même mission qu’un coordinateur. L’entreprise experte doit être qualifiée. Ses connaissances ne sont pas seulement sollicitées dans les entreprises commerciales, mais également dans d’autres immeubles tels que les hôpitaux.

Quelles sont les études nécessaires ?

L’implémentation des outils de protection incendie est une mission transversale à celle de la construction. Pour réussir son rôle, le coordinateur doit maîtriser les normes SSI. Il s’assurera ainsi de la qualité des équipements, qui seront mis en place dans le site. Deux catégories de matériels existent pour les installateurs. Elles peuvent être exploitées en simultané. Il existe la protection incendie passive et active. Ils évoluent avec le temps. Le coordinateur ssi doit être capable de comprendre leurs caractéristiques et fonctionnement. De plus, les outils utilisés demandent une cohésion. Une formation aide à appréhender les rudiments de la profession et les dernières réglementations en vigueur dans le domaine de la sécurité incendie. Chaque projet comporte des spécificités. Une analyse sur mesure sera effectuée avant leurs prises en mains. À partir des études accomplies, il pourra définir la faisabilité de l’opération. Il rédigera dans la phase de réception un procès-verbal. Les parties prenantes effectueront ensemble des tests fonctionnels. Le dossier d’identité sera remis à la fin de sa mission pour répondre à une exigence légale.

Quelles sont ses autres aptitudes ?

Au-delà des enseignements inculqués, il devra disposer de différentes aptitudes comme la qualité d’écoute et le dialogue. En effet, il échangera régulièrement avec le maître d’œuvre concernant les mécanismes à installer. Il réduit ainsi les risques de freinage de l’activité opérationnelle du maître d’ouvrage. L’origine de ce problème est liée à l’inadéquation des instruments établis. La maîtrise d’œuvre doit également effectuer des chiffrages. L’évaluation intervient avant de répondre aux appels d’offres. Pour ce faire, il considèrera de nombreux facteurs. Il cernera l’architecture du bâtiment à équiper avec des systèmes de protection incendie. Les matériaux constituants de l’immeuble sauront d’autant observer. Le béton possède par exemple un bon comportement face aux feux. Il manquera alors quelques équipements complémentaires pour hausser le niveau de protection. Il déterminera pareillement les zones à risques tout en tenant compte des dispositifs déjà incorporés.